L'équidé, un apport pour le développement des enfants
L’enfance est la période clé qui nous porte jusqu’à l’adulte que nous serons demain. Des premiers liens d’attachement à la progressive indépendance, les enfants explorent le monde et développe leurs capacités cognitives, sociales et motrices. Les phases de développement sont primordiales et conséquentes, si bien que certains disent que nous ne serions pas capables de les supporter adultes… Durant les premières années, le bébé est d’une grande dépendance et a besoin d’un environnement sécure dans lequel il pourra développer les différentes capacités, à son rythme et en toute bienveillance. Au fil du temps et des besoins, des champs supplémentaires apparaissent dans lequel l’enfant observe, repère, identifie, copie, prend conscience de l’autre, se construit…Il peut alors progressivement accepter des consignes et comprendre certains préceptes. Il faut laisser le temps au temps et accepter que les étapes soient répétitives pour être acquises de façon autonome et spontanée.
Au cours de son développement, l’enfant se trouve confronter à des changements physiques, émotionnels, de cadre (l’école n’est pas pareille que la nounou ou la crèche), familiaux, d’environnement qui selon ce qu’il est et ce qu’il ressent impactent son quotidien, ses pensées, ses actions et son histoire. Bien que ce ne soit pas toujours facile, c’est le cycle normal de la vie où les enfants doivent apprendre à vivre certaines difficultés sans que celles-ci soient des points de rupture. Le deuil, au sens psychologique, explique ce processus cognitif d’accepter que certaines choses ne soient plus, soient révolues et que d’autres arrivent. Plus les enfants sont entourés d’amour, portés et reconnus dans leur famille et éveillés par leur entourage, plus leur attachement est sécure et leur permet de franchir les obstacles.
Je présente très brièvement ici le développement des jeunes d’enfants. Il est bien évident qu’il faille adapter au cas par cas les différents processus, en tenant compte de l’histoire de la famille, de la culture, des différents événements, et des potentiels traumatismes conscients ou inconscients de chacun. Nombre d’éléments se passent pendant l’enfance, souvent sans qu’on ne s’en rappelle à l’âge adulte. Selon le profil de la personne et l’ événement, ceux-ci marquent plus que d’autres.
De même, je ne présente pas ici les spécificités liées à l’abandon, la maltraitance, le handicap ou la maladie, le décès. De tels événements impactent et modifient les processus. L’accompagnement se présentera de la même manière en prenant en compte le jeune avec son histoire, son individualité mais en y associant le ou les traumatismes qui sont arrivés dans sa vie et leurs répercussions. Du coup, comme dit précédemment, chaque accueil se réalise au cas par cas. Lors de situations complexes, différentes notions sont à prendre en compte comme le vécu familial, la sensibilité, la mémoire, l’inconscient.
Mais alors quels peuvent être les intérêts de la médiation équine pour les enfants ? Pourquoi serait-ce important de faire rencontrer un poney à un enfant ?
C’est VIVANT !
Tout d’abord, étant dans un monde de plus en plus régit par du virtuel et des technologies informatiques, l’enfant qui se retrouve face à un animal se retrouve face au vivant. L’animal n’est pas un objet ou jouet qu’on pose à un endroit et à qui on dit de faire. Il vit, il respire. Sa peau se soulève au rythme de sa respiration. Les yeux peuvent se fermer, la tête se secouer sans que l’enfant n’est demandé quelque chose ! L’enfant prend conscience qu’il est face à une forme de vie qui bouge et respire. Ce n’est plus un jouet qu’on prend, qu’on jette ; avec qui tout ce qui se passe. C’est bien « quelque chose » qui bouge.
Inscription dans le RÉEL
Ce mouvement permet à l’enfant de s’inscrire dans une réalité. Jusqu’à environ 6 ans, les enfants ont encore du mal à faire la distinction entre ce qui est réel et imaginaire. L’animal vit, bouge, réagit. L’enfant se retrouve face à « quelque chose » de vivant et s’il essaie de le toucher, l’animal adapte son attitude. Les enfants sont alors, ici et maintenant, en présence dans leurs corps et leurs mouvements face à l’animal qui vient à leur rencontre.
Une INTERACTION, prémices de la RELATION
L’interaction occasionnée par les mouvements, en réponse aux gestes du jeune sera les prémices d’une relation entre l’enfant et le poney. Face à un animal, une interaction est inévitable. Que l’enfant ai envie ou non d’aller au contact, tout comme l’animal, provoquera une interaction. Ce n’est pas un objet qui ne bouge pas à son approche, ne frémit pas, c’est bien un poney qui tend les oreilles, tourne la tête, regarde. L’enfant adapte alors ses réactions et ses choix en fonction du comportement de l’animal. Il est également important lors de cette rencontre que l’animal soit libre lui aussi de venir et partir et non conditionné comme un robot à rester en place sans bouger, ce qui fausserai lesdites interactions et la relation.
L’importance du MOUVEMENT
Pour revenir sur la considération du poney comme un animal vivant qui respire et non un objet statistique, il est essentiel d’aborder le concept du mouvement. Je me retrouve souvent confronter à des enfants (et des adolescents) qui face à un cheval ne sont pas à l’aise parce-que celui-ci bouge ! J’évoque ici, le mouvement de l’animal, qui tourne la tête pour regarder qui vient à son approche ou qui va le caresser, l’animal qui souffle. Je parle du mouvement du vivant, c’est-à-dire le cheval qui a les quatre pieds posés au sol sans que ceux-ci ne bougent mais qui a envie de sentir la personne qui arrive vers lui. Les équidés rentrent en contact de cette manière et c’est leur façon de faire connaissance. Je ne vous dirai pas oh combien d’enfants sursautent et me font la remarque qu’ils bougent, voire que ce n’est pas normal. Et souvent je passe beaucoup de temps à faire prendre conscience à ces personnes que l’animal est vivant et que comme eux en classe, ils tournent la tête, ils prennent un stylo, ils croisent les jambes. Que ce ne sont pas des objets statistiques et que je ne peux et ne veux qu’ils deviennent des objets sans vie. Je prends le temps de leur faire remarquer que les pieds souvent ne bougent pas trop mais qu’ils ont le droit de tourner la tête pour nous regarder ou de bouger la queue pour fouetter les mouches comme on se remettrait les cheveux derrière l’oreille ! Pour ceux qui bougent beaucoup ou pour qui cette perception est difficile, je travaille le fait de leur demander de rester sans bouger, sans tourner la tête, sans fermer les yeux (en fonction de l’âge) pendant quelques secondes pour qu’ils se rendent compte dans leur corps que c’est très difficile. Alors ils perçoivent que le mouvement c’est la vie et la différence entre les choses inanimés et le vivant. C’est quelque chose d’essentiel que j’aborde beaucoup également avec de petits cavaliers qui ont eu la possibilité de monter un peu en club et qui me disent que mes poneys bougent contrairement au club où ceux-ci étaient attachés et ne bronchaient pas à l’approche. Je leur explique alors l’importance de la relation à l’autre et du contact. Un cheval qui ne bouge pas les pieds mais qui se tourne pour regarder ce qui vient a envie de rentrer en contact, surtout que mes chevaux ne sont pas attachés mais libres en carrière, un poney qui ne montre aucun signe face à ce qui approche ne crée pas de lien et devient seulement un moyen, un outil.
La place de l’animal
Être au côté de l’animal, apprendre à l’observer et le regarder, pouvoir le toucher et le laisser lui aussi être, suite à ses mouvements, permet de faire prendre conscience des autres formes de vie auprès des enfants et de la place que nous devons avoir auprès d’eux. Les animaux ne sont pas des objets. Ils ont des besoins particuliers, des spécificités et peuvent nous apporter beaucoup si chacun est à sa place dans le respect de l’autre. Le poney n’est pas qu’un moyen de se déplacer, de faire un tour sur son dos et s’amuser mais bien un animal avec des sensations, perceptions, émotions qui demande à entrer en relation avant d’aller se promener. Sinon, pourquoi ne pas prendre un vélo qui lui ne réclame pas ces interactions ou grimper sur un manège ? Initier les enfants à la place de chacun et au respect animal est également important pour que nous puissions tous avoir une place dans le monde de demain.
La spontanéité
L’intérêt de l’équidé est qu’il y a toujours une part de surprise, d’imprévu et d’inattendu. Ces différentes notions sont pertinentes à aborder avec les enfants pour qu’ils puissent accepter de sortir de la routine pour vivre l’instant sur le moment avec ce qui se présente sans être coincé dans un schéma type. Comme dans une relation, l’envie est un signe qui nous porte en avant. Se laisser porter par ce qui vient est fort agréable.
L’approche SENSORIELLE
Pouvoir aborder l’animal éveille les sens. Le sensoriel est très présent chez les enfants, c’est le moyen premier d’entrer en contact avec le monde et de pouvoir découvrir l’environnement. Le poney apprécie d’aller sentir les personnes qui viennent à se rencontre, ce qui provoque une jolie sensation sur la paume de la main. Au niveau tactile, le poney est un mammifère avec des poils, une crinière. Ceci permet d’aborder les matières, les perceptions. L’odorat est sollicité également, un poney ne sent pas comme un chien, comme un chat. Leur environnement n’est normalement pas celui de la ville : avec selon les endroits, crottins, foin, paille…Les équidés hennissent, soufflent, s’ébrouent, ce qui les rend souvent assez interactifs face aux jeunes qui sont très curieux de savoir pourquoi, comment et ce que ça veut dire ! Ne parlons pas des ânes ! Les poils peuvent être doux, sec, avec de la terre. L’animal peut transpirer, être mouillés. On peut également aborder les notions de chaud, froid.
La place des SAISONS
Les équidés sont des animaux qui vivent au rythme des saisons. L’hiver, ils ont de gros poils certains comme une fourrure et au printemps ils les perdent. Selon les températures, ils peuvent transpirer. Les enfants s’interrogent beaucoup lorsque les poils volent partout. Nous pouvons alors leur expliquer les saisons, la météo. Faire le lien avec eux et leur garde-robe. C’est très intéressant de comparer le manteau avec l’épaisseur des poils !
LA MOTRICITÉ
S’occuper d’un poney demande de pouvoir se déplacer autour de lui, se positionner et observer. La prise en main des brosses utilise les différentes capacités qui s’appliquent au lien entre l’animal et l’enfant lors du brossage. La motricité globale, la motricité fine, les différentes coordinations rentrent en jeu pour que l’enfant interagissent avec l’équidé et puissent s’occuper de lui et être avec lui. De nombreuses activités en fonction des intérêts et besoins sont réalisables pour aborder ce domaine d’une manière ludique et récréative où le poney joue un rôle motivant. En dehors d’un accompagnement classique autour du poney, des parcours à pied à réaliser ensemble se créent, des exercices de voltige où les enfants peuvent prendre différentes positions sur le dos du cheval et se mouvoir en liberté et confiance s’imaginent. Des parcours à dos de cheval où ils doivent travailler leur équilibre, leurs sensations et aller attraper quelque chose sont de fabuleux moments de rencontre et d’émerveillements. Apprendre à grimper, à se tenir sur le cheval. Être en hauteur et en mouvement sont autant d’éléments qui servent au quotidien selon les différents espaces où on évolue.
Les repères spatiaux
Les enfants apprennent à se déplacer avec le poney, à l’avoir à ses côtés, à passer devant, derrière. Ils repèrent les différents endroits, à tourner et progressivement identifie le vocabulaire : en dessous, en haut…à droite, à gauche…
La sécurité
Les équidés sont des animaux assez imposants et qui courent vite. Apprendre aux enfants les différentes règles de sécurité, ce qui est possible ou non leur rappellent l’importance de certaines règles pour ne pas se mettre en danger.
De belles SENSATIONS
Les enfants possèdent de nombreux ressentis qui les accompagnements dans leur découverte et leurs trouvailles. Ce sont des atouts à valoriser notamment auprès du monde animal et végétal. Sentir le mouvement du cheval qui se déplace, la respiration, l’allure sont de beaux moments de découverte. Ressentir le cheval qui se tourne permet d’appréhender les différentes possibilités et d’expérimenter l’assise, le maintien.
Les ressemblances et différences
Les enfants apprécient de découvrir la tête, le corps. De pointer ce qui est commun : les oreilles, les yeux et ce qui est différent : la queue, les sabots. De pouvoir évoquer son corps par rapport à celui du cheval et inversement. De voir les notions de grandeur, leur cou est bien plus grand que le nôtre.
Sortir des mythes
Les enfants ont besoin de contes et légendes avec des dragons, des princesses, des loups. pour grandir Ces différentes images les aident à affronter des événements difficiles, complexes. A poser ce qui convenable et acceptable, les interdits. Ils possèdent souvent une imagination débordante qui parfois nous surprend. Mais certains focalisent également sur des projections qui peuvent devenir des peurs, des angoisses et devenir une réalité. Permettre aux enfants de rencontrer un animal dans son milieu de vie sans le voir arrivé en feu comme dessiné dans les contes ou les dessins animés permet au fur et à mesure de remettre un peu de réalité à ce qu’ils sont. Non les chevaux ne sont pas roses avec une crinière violette comme dans mon petit poney, ils ne parlent pas comme le cheval de Raiponce et ne réagissent pas comme nous. De même souvent, j’ai des enfants qui pensent que parce-que le cheval préfère brouter que de rester une heure à les regarder, il ne les aime pas. Je leur dis simplement que c’est un besoin naturel chez le cheval qui n’a d’autre intention que de se nourrir et qu’il ne prête pas d’intention supplémentaire à cet acte de nourrissage. Démystifier les croyances vues, apprises permet de replacer les éléments dans leur contexte et dans la réalité.
Expression des ÉMOTIONS
Les chevaux n’ont pas besoin de mots pour percevoir nos émotions. Ils sont capables lorsque quelqu’un se présente à eux de les sentir et d’adapter leurs attitudes à ceci. Par le comportement du cheval, il est tout fait possible de décrypter les émotions en jeu et de pouvoir les accompagner convenablement en fonction de chacun. La peur, l’agitation et les angoisses sont palpables dans l’interaction qui se joue avec l’animal et de pouvoir apprendre à les reconnaître, les nommer est un bon début dans la construction de son identité. Les émotions ne sont pas toujours audibles mais agissent sur notre corps, nos façons d’agir. Les jeunes peuvent être pris au dépourvu et ressentir dans leur corps de nombreux changements que le cheval saura prendre en compte et accompagner avec douceur. Les émotions, essentielles au développement, à l’image de soi, ne sont malheureusement que peu considérées dans la société mais auprès du cheval, elles sont un atout majeur et d’une grande importance. Pouvoir adapter son comportement à ce qui se passe au fond de nous est une aide pour la suite.
Attrait pour la COMMUNICATION
Pouvoir parler de l’animal et pour l’animal permet souvent de décoincer des situations. Ici l’équidé ne juge pas. Il n’a pas d’attente prédéfinie sur la manière d’utiliser tel ou tel mot ou la construction d’une phrase. Si certains préfèrent s’exprimer par des gestes ou des regards, le cheval y est tout autant réceptif. Une communication s’établit car contrairement aux humains, le poney n’attend pas un langage particulier. Il met en scène ce que lui renvoie le jeune. Ce que l’équidé apprécie c’est le langage corporel, qui se met en mouvement, et peut lui demander quelque chose. Même sans mots, il y a une communication à laquelle nous pouvons tous avoir accès.
Selon les situations, pouvoir parler de l’animal permet petit à petit d’appréhender son vécu sans se sentir en difficultés.
Un CONFIDENT hors pair
L’équidé est un confident de choix. Il met en lumière là où on se trouve sans révéler les soucis, et ce que les jeunes ont à l’intérieur. Les enfants peuvent évoquer leurs secrets, leur douleur. Lorsque le cheval traduit dans son comportement une souffrance que l’enfant vit, je suis capable d’exprimer que l’enfant souffre mais il appartient ensuite à l’enfant de me dire la raison. Et ceci est très important, ils ont un jardin secret et la possibilité de faire des choix. Il n’est pas toujours essentiel de savoir pourquoi l’enfant a mal selon l’intensité, la durée de cette dite douleur. Par contre prendre conscience de celle-ci permet d’écouter l’enfant et de le guider là-dedans. Pour l’avoir souvent vécu, cette intimité est à privilégier et souvent la reconnaissance de celle-ci permet aux enfants de se dévoiler en confiance et plus facilement. Les enfants au fil du temps peuvent exprimer de nombreuses choses et parfois arrivent s’ils le souhaitent ensuite à aller le dire à leurs familles en fin de la séance. C’est un temps très émouvant et le cheval a joué son rôle de médiateur à la perfection!
L’ATTACHEMENT
Souvent les enfants apprécient le contact de l’animal contre lequel on peut se coller, s’accrocher, caresser. Il devient un être vivant dont on parle, on se préoccupe et prend une place dans la vie de l’enfant. On fait tellement de choses avec lui et il nous reconnait. L’alchimie se produit et lorsque la relation est établie et que le poney suit l’enfant en liberté, se collant à lui alors une belle amitié s’est élaborée. L’attachement est une motivation importante pour les enfants. L’attachement est une base solide dans les futures relations sociales que les enfants construiront.
La contenance sécurisante
Être porté sur le dos du cheval fait écho aux premiers mois où les parents portaient l’enfant d’une manière physique et psychique bienveillante. Cette symbolique se retrouve lorsque nous sommes sur le cheval en mouvement avec une régularité et une sécurité que beaucoup d’enfants apprécient. Lors de ce voyage à dos de poney, les enfants se détendent, s’apaisent.
Soutien aux apprentissages
Par la pratique de la médiation équine, les enfants pourront aborder les notions de taille des équidés : grands, petits, gros… ; les couleurs du matériel, les différentes matières. Le prendre soin et les différents ateliers fait appel à la mémoire pour savoir progressivement utiliser le matériel et le nom du matériel. Les enfants développement du vocabulaire et des connaissances pour reconnaître les différents animaux et leurs spécificités. Un éveil à la nature.
Les différentes notions abordées, en fonction des âges, évoquent la représentation mentale que les enfants se font de chaque chose et la visualisation de celle-ci. C’est un atout de développer cette capacité et c’est fort intéressant que les enfants puissent faire le lien entre la doudoune qu’ils ne portent pas aujourd’hui mais en hiver et les poils du poney qui s’envolent. Ce rapprochement met en image cette visualisation. De même au travers des images, des histoires, des dessins animés, des jouets et de l’animal vivant ils peuvent aiguiser leur capacité de généraliser et savoir qu’indépendamment de la couleur, un cheval est comme-ci, un âne comme ça.
Que ce soit autour de problématiques spécifiques ou simplement pour accompagnement sur une période de la vie de votre enfant, les équidés à Cheval ‘Envol et les animaux en général jouent un rôle prépondérant dans le développement. Que ce soit du côté psychologique, intellectuel, physique ou émotionnel, il est toujours intéressant de pouvoir éveiller les enfants aux différentes choses du monde et de pouvoir vivre réellement plutôt que par procuration à travers des tablettes. L’image d’un cheval sur un ordinateur ne renvoie pas du tout la même chose qu’un cheval en vrai, même si celui-ci n’est finalement pas si grand ! Pouvoir expérimenter ceci en direct est percutant et s’imprègne dans les mémoires. Pouvoir « stopper » les idées reçues et les projections permet également de minimiser les angoisses et surtout les comportements inappropriés face une méconnaissance du monde équin et animal.
A la différence du chien qui a une spontanéité plus franche ou du chat qui souvent s’enfuit en courant, le cheval laisse le temps aux enfants de s’acclimater à l’environnement et se présente à lui à juste distance pour que les enfants puissent ensuite aller à sa rencontre.
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